EBO, le chant à cœur battant

©Jean-Charles Sexe

Besançon, terre de musiciens ? Après Ecco, la chanteuse de The Voice, voici EBO, bisontin de 23 ans qui se destine aussi à la musique. Danser – depuis janvier –, Mes joies et mes peines – en février-, deux titres de son tout premier album – à paraître  en avril -, sont déjà sur les plateformes de téléchargements. A la découverte d’Ebo en quelques zooms.

EBO alias Elias Benjamin Ouharzoune

Le jeune homme a choisi ses initiales pour se lancer dans la musique, « mais ce n’est pas un projet pour un projet, je veux vivre de ça » explique-t-il. Avec deux complices, Jeden, compositeur tendance électro et Martin, ami chanteur qui dispose d’un studio d’enregistrement, EBO peaufine les morceaux de son album « A cœur battant », clin d’œil aussi à sa ville qu’il aime tant.  Les morceaux sont dansants, dans une veine pop très teintée de sons latinos. D’ailleurs « Danser », le premier single, a sans conteste le rythme dans la peau…  Le second titre, plus intime, évoque la vie d’Elias qui veut « quelque chose de parfait pour le 3e single, tant qu’à faire  un gros tube ».  A découvrir sur Deezer, Spotify…

D’abord footballeur

Première passion d’Elias, le football entre très tôt dans sa vie. Gardien de but, il rejoint le pôle espoir de Dijon dès sa 4e, enchaîne avec le centre de formation de l’AS Nancy-Lorraine puis tente l’aventure au FC Martigues, en 2013/2014. « J’avais un petit salaire sympa sourit l’ancien gardien et un très bon environnement sportif. Mais pour des raisons familiales, j’ai décidé de rentrer à Besançon ». Durant ses années footballistiques, Elias rencontre quelqu’un qui lui redonne l’envie de la musique, d’aller plus loin : Dany Synthé, pas encore connu…  mais qui allait devenir le producteur de Louane et Maître Gims.

Musicien de coeur

« J’ai eu un micro à la main dès mes 4/5 ans » se souvient EBO. Naturellement, ses parents l’inscrivent au conservatoire de Besançon, où le petit Elias découvre le solfège, la guitare et le hautbois. « Mais je n’aime pas tout ce qui est théorique, le solfège… c’était vraiment dur. Mais sans le foot, j’aurais continué le conservatoire et la musique. » Désormais revenu à ses premières amours, EBO touche au but… chansons et album seront complétés pas des clips « carte postale » mettant en scène Besançon. La boucle est bouclée.

©Jean-Charles Sexe

Portait bisontin-chinois

  • Un monument de Besançon ? La porte Noire
  • Une chanson ? Whenever, wherever de Shakira
  • Un musicien? Francis Cabrel
  • Un sportif ? Zinédine Zidane

Un artiste à suivre sur : www.eboofficiel.com  et https://www.facebook.com/EBOofficiel/

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