Pour l’achat de trams aussi, l’union fait la force

À sa mise en service en 2014, le tram du Grand Besançon avait été le plus économique de France : moins de 17 M€/km, contre 20 à 25 M€/km en moyenne. Une performance atteinte, grâce à 1001 pistes d’optimisation qui ont permis de réduire la facture de plus de 50 M€. Parmi elles, des achats mutualisés avec d’autres métropoles.

Dans cet esprit, le Grand Besançon a lancé, fin septembre, un groupement de commandes avec Brest et Toulouse pour l’achat de 24 rames, dont 5 à 8 destinées au réseau Ginko. La démarche présente deux avantages. D’une part, lancer une commande plus attractive pour les industriels avec, à la clé, des offres sans doute plus compétitives. D’autre part, réaliser une économie d’échelle, via la mutualisation des frais de conception et de production.

Des rames plus grandes

La consultation sera lancée début 2022, et le choix du constructeur est fixé à février 2023. Les rames seront livrées entre fin 2025 et début 2026. Le parc bisontin de 19 rames, d’une capacité de 132 passagers, se verra alors renforcé avec des trams transportant de 220 à 230 passagers. Ces rames plus longues apporteront ainsi une réponse à la très forte hausse de fréquentation observée sur les deux lignes de tram, tout en améliorant le confort des voyageurs aux heures de pointe.


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