Le bassin d’orage de la Malcombe opérationnel début 2023
Après 18 mois de travaux, le bassin d’orage XXL de la Malcombe est bientôt terminé. Un ouvrage majeur pour protéger notre ressource en eau. Explications.
Comme dans la plupart des grandes villes, le réseau d’assainissement de Besançon est ancien et donc de type unitaire (un réseau unique collectant les eaux usées et les eaux pluviales). Ce type de réseaux peut vite être saturé lors des épisodes pluvieux importants. Dans ces cas-là, l’eau encore non-traitées car ne pouvant rejoindre la station d’épuration est directement déversée dans le Doubs. Le bassin a donc pour but de limiter les déversements au Doubs par temps de pluie, aujourd’hui trop fréquents. Il doit permettre à la collectivité de se rapprocher des objectifs fixés par la règlementation, qui impose une limitation des rejets sans traitement au milieu récepteur à une valeur de 5% du flux de pollution annuel transitant par le réseau d’assainissement.
Mise en service en janvier 2023
Pour limiter ces rejets, une douzaine de bassins d’orage sont répartis sur Besançon et celui de la Malcombe en est désormais le plus vaste avec une capacité de stockage de 20 000 m3. Le bassin jouera donc le rôle de tampon, en retenant les effluents par temps de pluie, tant que le réseau est saturé et en les renvoyant ensuite à la station d’épuration de Port Douvot, à débit contrôlé, une fois l’épisode pluvieux terminé. Les travaux entrent dans leur dernière phase avec la fin de la pose des canalisations d’alimentation et de vidange du bassin, la réfection de surface, espaces verts, et finitions. La mise en service est prévue pour janvier 2023 et les usagers du site, notamment les sportifs pourront retrouver leur terrain remis en état.
Chiffres clés
8,5 M€ le coût de l’ouvrage financé par Grand Besançon Métropole, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, et des aides complémentaires du Département du Doubs pourront compléter.
20 000m³ la capacité de stockage du site
5 mètres de hauteur maximum
100 mètres de long
50 mètres de large
5% c’est le taux de rejets d’eau sans traitement dans le milieu qui sera atteint grâce à ces travaux (contre
8% avant les travaux) et à quelques opérations complémentaires comme la désimperméabilisation des sols et la renaturation des surfaces.