3 questions à Marie Zéhaf
Vice-Présidente du Grand Besançon en charge des Transports, des Mobilités et du stationnement.
Le Grand Besançon devrait valider son Plan de mobilité à la rentrée 2023. Quels en sont les enjeux majeurs ?
Il s’agit de fixer une feuille de route de 10 ans pour permettre à tout le monde de se déplacer, à chaque âge de la vie, en se tournant vers le ou les modes souhaités. A cela s’ajoute la prise en compte des enjeux climatiques et économiques faisant de « l’autosolisme » une solution loin d’être idéale. C’est pourquoi nous développons les parkings-relais, le covoiturage, l’autopartage, l’aménagement multimodal des gares, la pratique du vélo avec le Schéma cyclable, devant être validé en fin d’année. N’oublions pas la marche, majoritaire sur les déplacements courts, et Ginko avec le vélo électrique, le bus et le tram.
D’ailleurs, où en est le groupement avec Toulouse et Brest pour l’achat de nouvelles rames ?
La consultation est en cours. Attendues pour 2025, les 5 à 8 nouvelles rames, plus longues, répondront aux besoins de services supplémentaires des usagers sur les deux lignes du tramway.
Les Hauts-du-Chazal où le Grand Besançon souhaite voir se créer une halte ferroviaire…
En effet, nous souhaitons que le prochain Contrat de Plan Etat-Région intègre une halte « Pôle Santé » qui serait utile aux usagers du CHU, rayonnant dans toute la région. Cet équipement pourrait aussi bénéficier aux personnels de l’hôpital. Concernant les déplacements « domicile-travail », rappelons que le Grand Besançon accompagne les entreprises avec une conseillère en mobilité qui peut aussi intervenir au niveau de périmètres d’activités, car les solutions sont souvent à trouver entre entreprises voisines.