Laura Mougey : en route pour les championnats du monde de BMX

À tout juste 18 ans, Laura Mougey a déjà un CV sportif bien rempli ! De son arrivée sur les pistes à ses nombreux succès, portrait de cette franc-comtoise qui a remporté à Besançon, en juillet, le titre de championne d’Europe U19 de BMX.

Vous aviez déjà le titre de double championne de France U19. Lors du championnat qui s’est déroulé à Besançon en juillet dernier, vous avez remporté le titre de championne d’Europe de BMX U19. Comment aviez-vous abordé ce championnat ?

Je l’ai abordé assez sereinement. J’étais surtout contente d’être à domicile et le public était incroyable. Et puis la piste du Rosemont était parfaite à rouler. Sur les championnats de France, la piste était moins agréable, alors c’était appréciable de retrouver celle-ci. Il faisait très chaud, par contre ! Heureusement, j’ai eu l’opportunité après le premier round d’aller au COPS (le Complexe d’Optimisation de la Performance Sportive, ndlr) pour aller faire une cryothérapie. Ça m’a beaucoup aidé !

Vous vous attendiez à remporter la victoire ?

Une fois la ligne passée, je n’avais pas de mots pour décrire ce que je ressentais ! Juste un mot : incroyable ! Même aujourd’hui, c’est encore compliqué à qualifier. Je ne peux pas dire que je m’y attendais, mais j’en avais l’envie et les capacités. J’ai forcément été surprise, parce que c’est pas tous les jours qu’on remporte ce titre ! En tout cas, j’étais très contente et très fière.

Vos parents le sont aussi ?

Mes parents sont hyper fiers, forcément ! Ma maman m’a toujours accompagnée sur les compétitions. Mon père n’aimait pas trop ça, même s’il m’a toujours soutenu. Mais aujourd’hui, quand il voit où j’en suis, il est fier !

Ça a commencé comment ?

Je fais du BMX depuis l’âge de 6 ans. J’ai commencé un mercredi, je m’en souviens encore : je devais emmener mon frère qui pratiquait déjà le BMX sur la piste de Baume-les-Dames. J’ai voulu essayer et j’ai vraiment accroché ! Aujourd’hui, je suis toujours aussi passionnée par les sensations, l’adrénaline, et les moments que l’on peut passer en compétition.

Quelle est la suite, pour vous ?

Je viens d’avoir le bac. Au départ, j’avais pour objectif d’être kiné, mais ça paraissait compliqué de combiner ces études avec le BMX. Comme je ne voulais pas lâcher le sport, j’ai décidé d’intégrer à la rentrée la filière STAPS à Besançon pour devenir préparatrice mental. Maintenant, dans le sport, on a vraiment besoin d’eux ! Il faut être bon physiquement, mais aussi mentalement. Le but, c’est d’aider les athlètes à mieux se connaitre !