50 ans de piétonnisation : merci André Régani !
Une ville évolue en permanence. L’une des grandes étapes de l’urbanisme en France s’est déroulée à Besançon, avec la première piétonnisation de cette ampleur d’un centre-ville.
C’était en 1974, et si personne aujourd’hui ne voudrait faire machine arrière, on se souvient que nombreuses furent les résistances, les inquiétudes, inhérentes à chaque évolution, chaque transformation. Aujourd’hui encore, chaque évolution fait apparaitre les mêmes questionnements, les mêmes doutes, alors que l’intérêt de cette piétonnisation a fait florès dans toute la France.
« Pour enfin être en accord avec son temps, Besançon a choisi la solution raisonnable : un vrai plan de circulation, une cure de jeunesse » disait André Régani, adjoint du maire Jean Minjoz et architecte de la piétonnisation. Depuis, tout ce qui a progressivement transformé la ville en termes de déplacements, de transports, de voirie, de circulation, de stationnement, d’espaces publics, d’évolution des réseaux multimodaux, s’est construit sur cette piétonnisation.
Ainsi le tram, dont on a fêté le 10e anniversaire le 30 août dernier, s’inscrit dans cette réalisation structurante majeure et globale. Aujourd’hui, la solution raisonnable continue, en faisant cohabiter tous les usagers de la ville. A partir du 2 septembre, une exposition montrera la « ville avant » sur des grands panneaux installés sur des traversées de rue, là où, il y a 50 ans, le trafic « asphyxiait » le centre-ville.
Pour remercier André Régani, la maire Anne Vignot a proposé à Gérard Magnin, accompagné de Jean-Claude Roy, d’animer une conférence sur les 50 ans du plan de circulation, le 24 septembre à 20 h au Kursaal.