Nouvelle base Grandes Heures Nature à la Rhodiacéta

Des infrastructures pour les amateurs de sports outdoor ont été aménagées dans la « galerie des cuves », l’ancien bâtiment central de l’usine Rhodiacéta. Découverte au petit trot.

Midi, Besançon sur le site de l’ancienne Rhodiacéta. Comme chaque semaine je sors faire une sortie trail et me rends dans les locaux récemment aménagés à cet effet. Le long de l’allée latérale des casiers ont été installés pour laisser ses affaires et pouvoir se changer. Je paye avec mon smartphone sur la borne et je rentre dans le bâtiment. J’enfile ma tenue de trail, et échange quelques mots avec les vététistes en train de profiter de l’atelier pour procéder à quelques réglages sur leur vélo.

Pompes, pinces, petit outillage sont à leur disposition et pour les adeptes du vélo-électrique il y a aussi des bornes de recharge dans la petite halte. Vélo ajusté, casque vissé sur la tête ils partent s’attaquer aux pentes verdoyantes des collines environnantes. A mon tour de serrer mes lacets, de déclencher ma montre et de partir me dépenser.

Nichée entre le Doubs et les collines boisées, cette base est le point de départ idéal pour les passionnés d’activités de plein air. Elle a été conçue pour répondre aux besoins de ceux qui cherchent un terrain de jeu et la possibilité de laisser ses affaires en sécurité. Ici, tout est pensé pour nous faciliter la vie, que l’on soit débutant ou aguerri.

A la croisée des chemins

Les sentiers trail, identifiés sur l’application Besançon Grandes Heures Nature et balisés qui partent de la base sont variés et adaptés à tous les niveaux. Pour ma part, je suis particulièrement fan du parcours qui grimpe vers la Citadelle. À chaque foulée, le paysage change : on passe de l’ombre des arbres aux points de vue dégagés sur la vieille ville et les méandres du Doubs. L’effort est intense, mais la récompense est à chaque fois à couper le souffle. C’est ce genre de moments qui nous fait aimer le trail.

L’autre atout, c’est que nous ne sommes pas seulement là pour courir. D’autres activités comme le VTT, le vélo tourisme avec une connexion directe à l’Eurovélo 6 et la randonnée y sont aussi possibles, et il y a toujours quelqu’un pour partager un conseil ou une astuce. Cette base deviendra le point de rencontre des amoureux de sport nature, c’est une certitude.

En revenant de ma sortie, je m’arrête pour discuter avec les kayakistes de la Société nautique bisontine (SNB) et plus loin avec les rameurs du SNB Aviron qui mettent leurs embarcations à l’eau depuis les pontons qui ont été aménagés au bord du Doubs. Le plus vieux club de sport de Besançon (1865) réside désormais au sein de la base GHN, dispose de bureaux, d’un grand garage aménagé pour les remorques, de deux hangars à bateaux, de deux ateliers de réparation, d’un espace d’entraînement couvert et d’une salle de musculation dernier cri. Après avoir regardé leur départ sur le Doubs en m’étirant, je regagne les vestiaires pour me doucher avant de repartir au travail, l’esprit léger.

Réhabilitation d’envergure :

  • 3000 m² de surface réhabilitées ;
  • 3,6 M€ (projet co-financé par la Ville de Besançon et Grand Besançon Métropole, l’Etat, la Région BFC et le Département du Doubs).

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