Un balcon sur le Doubs
Construite en 1898, puis reconstruite après-guerre (1952) pour permettre de traverser de la Malate aux Près de Vaux, la passerelle Jean Abisse devenue trop vétuste va être totalement refaite. Une nouvelle infrastructure qui promet de transformer l’expérience urbaine du secteur.
Encore un peu de patience pour les personnes qui souhaitent traverser le Doubs à pied ou à vélo entre la Malate et les Près-de-Vaux, les travaux de la nouvelle passerelle Jean Abisse débuteront dans quelques mois. Fermée en octobre 2020 pour des raisons de sécurité, la passerelle a subi de nombreuses études et analyses afin de déterminer s’il fallait la réparer ou la reconstruire.
« Ce type de construction de l’époque (1952) nous soumets des problèmes techniques insolubles et qui ne seraient pas forcément pérennes si on parvenait à réparer. Déconstruire la passerelle actuelle et en reconstruire une nouvelle est la solution la plus adaptée avec un ouvrage plus sécuritaire et c’est aussi une opération moins couteuse dans le temps et qui nous permettra d’offrir de nouvelles possibilités notamment pour l’accès des pompiers », nous confie la direction des mobilités du Grand Besançon. La future passerelle sera en effet élargie et la voie d’accès sera aménagée pour permettre le passage d’un camion de pompiers avec la grande échelle en cas de crue.
Une passerelle qui se fond dans le paysage
La crue justement c’est l’autre enjeu de cette passerelle qui doit demeurer au-dessus des niveaux mesurés lors de la crue centennale historique de 1904. Mais les secours seront les seuls véhicules qui pourront utiliser cette passerelle dédiée avant tout aux modes actifs. Les piétons, cyclistes notamment ceux qui empruntent l’Eurovélo 6 pourront alors joindre les deux rives grâce à une rampe et un escalier coté malate qui s’intègrent parfaitement dans le paysage naturel du site. Tout comme la future architecture de la passerelle d’ailleurs à la fois moderne et élégante conçue avec des matériaux durables et esthétiques. Elle comportera deux arches métalliques ouverts pour permettre de se fondre dans le paysage en ayant une vue dégagée sur le Doubs, la nature et sur la Citadelle lorsque l’on traverse depuis les Près-de-Vaux. On a déjà hâte de l’emprunter !