Pierre Franck, catalyseur de projets

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Après avoir été « assureur d’assureurs » entre la Suisse, Paris et Londres, Pierre Franck est revenu à Besançon, sa ville natale. Retour sur son parcours. « J’ai longuement hésité avec une carrière de juriste, mais c’est finalement l’assurance qui l’a emporté, explique-t-il. C’est à Paris que j’ai décidé de me lancer dans la grande aventure de l’entreprenariat, une décision que je n’ai jamais regrettée. En 2014, j’ai co-fondé et dirigé ma première société de courtage d’assurance qui a compté jusqu’à 60 salariés, dont 35 à Besançon. »

En 2020, alors que Pierre et son épouse viennent justement de rentrer à Besançon avec leurs trois enfants, le confinement a été une réelle remise en question, qui a abouti à un renouveau professionnel. « J’avais besoin de renouer avec mon esprit créatif et l’art a été un précieux allié à ce moment-là, confie-t-il. Je m’en souviens comme si c’était hier, j’achète alors un immense rouleau de papier que je remplis frénétiquement avec de simples feutres. Mais j’avais besoin d’aller plus loin, vers une dimension plus spontanée et plus expressive encore. Je me suis alors inspiré de l’artiste JonOne, dont je suis un fan inconditionnel, pour faire évoluer tout cela vers de la peinture projetée. Une thérapie que je recommande sans modération : la peinture projetée transforme l’acte de peindre en un geste libéré, instinctif et souvent chargé d’émotion, idéal pour lâcher prise. »

Bulle de sérénité

Après le graff, Pierre se lance dans le photomontage et les premières commandes arrivent. « J’ai alors voulu créer un endroit dans lequel je pouvais piloter mes différentes activités et y associer la création, évoque-t-il. Je tombe sous le charme d’un lieu avec une immense verrière industrielle, au 26 rue Bersot, au calme en arrière-cour. C’est une évidence. J’y crée artefact, pensé comme un lieu de collaboration et d’innovation, à la fois galerie d’art et lieu de travail, ouvert à d’autres entreprises. Elles viennent pour se réunir et s’extraire de leur quotidien lors de réunions, conférences, séminaires, etc. ».

Une ambiance zen qui surprend au détour de la rue Bersot, très animée. « Quand artefact accueille des entreprises, la restauration du matin au soir s’organise avec les commerçants voisins et la rue est idéale pour un afterwork entre collègues, évoque Pierre. Enfin sous la verrière, mon épouse a, elle aussi, réuni ses activités de prévention et de réduction du stress, ainsi que de consultante en Santé au Travail en entreprise, en partenariat avec notre voisine kinésithérapeute ». Comme une bulle de sérénité en plein centre-ville.

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