Rencontre avec Léo Garoyan
300. C’est le nombre de coupes en BMX remportées par Léo Garoyan. Le rencontrer, c’est un peu comme prendre un café avec un pote. Il a 22 ans, il est du style décontracté et pourtant… Il parle comme celui qui a déjà roulé sa bosse, en l’occurrence sur celles des pistes du Club BMX Besançon (classé meilleur de France en 2022).
« J’ai fait ma première course à 4 ans. Depuis, j’ai décroché le titre de champion de France, d’Europe et deux fois celui du monde, le dernier en juillet en catégorie U23 (de 19 à 22 ans). » Du sommet où le projettent ses victoires, Léo en redescend toujours très vite. « Il ne faut pas rester sur ses acquis et reprendre rapidement le travail. Je m’entraîne tous les jours, je fais très attention à mon alimentation et maintenant, je pratique aussi la méditation. Le mental, c’est hyper important. » Une discipline de fer insoupçonnée du public.
« Derrière un tour de 30 secondes, il y a beaucoup de travail. Toute une carrière peut basculer en une seconde, ça met une pression énorme. Je compare cela à de la F1. On doit tenir notre vélo, on joue avec le poids, tout est millimétré. » Prochain défi : le titre de champion du monde en catégorie Elite. Léo regarde uniquement vers l’avant. En revanche, lorsqu’il gagne, vous le verrez toujours lever les yeux au
ciel où parmi les étoiles, il y a celle de son père, à qui il doit tout.