Compostage : 5 220 tonnes de biodéchets détournées de l’incinération
Les biodéchets – restes alimentaires, déchets verts… – peuvent contenir jusqu’à 80 % d’eau. Une eau qui n’a pas sa place dans une poubelle. Encore moins dans un incinérateur ! Pourtant, on retrouve encore 17 kg de ces déchets par an et par habitant dans le bac gris. L’alternative ? Le compostage qui permet de réduire ses déchets, tout en produisant un terreau fertile.
En 2021, ce procédé concernait quelque 5 220 tonnes de biodéchets dans le Grand Besançon où 69 % des résidents en maison individuelle déclarent composter. A celles et ceux qui souhaitent se lancer, le Sybert vend des composteurs individuels « made in Jura », à tarif subventionné. En habitat collectif, plus de 300 bacs en pied d’immeubles – il est également possible de s’en procurer auprès du Sybert – et 22 sites de quartier sont déployés. Une autre solution quand on n’a pas de jardin : le lombricomposteur, facile à utiliser et sans odeur (le Sybert en vend).
Du nouveau en 2024
Au 1er janvier 2024, la loi prévoit que tous les particuliers doivent disposer d’une solution pratique de tri à la source de leurs biodéchets. En hypercentre bisontin, une collecte par vélo-cargo est ainsi expérimentée depuis avril dernier, place Pasteur. Pour l’heure, ce service couvre les besoins d’une zone de 2 000 personnes. En 2024, il sera étendu à près de 15 000 personnes.