Il y a quatre ans, David Barth lançait le premier appareil photo numérique conçu et fabriqué en France. À la rentrée, le Bisontin élargit sa gamme avec un capteur plein format. Et une nouvelle fois, aucune concession n’a été faite entre agrément d’utilisation et performance.

« Puits d’une capacité de 100 kiloélectrons », « 24,5 mégapixels », « sensibilité de 100 à 25 600 ISO »… Quand David Barth, fondateur de Pixii, présente le Max, son nouvel appareil photo à capteur plein format, il est intarissable sur les détails technologiques. Mais très vite pointe cet amour de la photo qui l’avait poussé à développer, fabriquer et vendre le premier appareil made in France, depuis 40 ans. « C’était en 2020 et depuis, toutes nos innovations ont été guidées par les attentes de l’utilisateur et l’amélioration de son expérience, explique-t-il. Le Pixii Max offre ainsi une large gamme dynamique pour gérer les forts contrastes et les dégradés de couleurs. »

Utilisation raisonnée des ressources

Commercialisée à la rentrée, cette version profitera tout d’abord aux possesseurs des premiers Pixii. « C’est grâce à eux que l’aventure a commencé, souligne David Barth. Il nous semblait donc important de leur proposer une mise à jour de leur appareil. Autre avantage : cet « upgrade » permet une utilisation raisonnée des ressources en conservant le boîtier ou encore les pièces optiques et mécaniques. »

Jusqu’alors, le plein format était réservé aux gros fabricants, comme Nikon ou Sony. « C’est grâce au carnet d’adresses de Fabrice Barbier – franc-comtois ayant investi dans Pixii, après avoir notamment dirigé le développement de la GoPro –, que nous avons eu accès au plus grand fabricant de capteurs au monde, précise David Barth. Et cette évolution de gamme était attendue, comme en atteste le nombre de précommandes. Pour accompagner notre essor, nous allons prochainement lancer une levée de fonds. Nous devrions aussi recruter, en nous appuyant sur l’écosystème grand bisontin qui, avec son excellence en optique et en microtechniques, m’avait poussé à revenir ici après une carrière entre les États-Unis, Londres et Paris. » Quand on cherche un territoire où laisser libre cours à son esprit d’innovation, y a pas photo.

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