Sur la piste des oiseaux

Si les randonnées hivernales sont vivifiantes, elles deviennent gratifiantes lorsqu’on observe la nature autour de soi. Nous avons donc emporté nos jumelles pour tenter d’apercevoir des espèces caractéristiques de nos milieux naturels, grâce aux conseils de la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

Le départ de notre balade nous plonge directement dans la forêt recouvrant le Mont de Pouilley. En suivant l’ancien chemin stratégique, ou l’un des sentiers parallèles à sa gauche, nous évoluons sur l’emplacement d’un ancien château du XIII^e siècle. Mais les lieux abritent surtout des bastions militaires du XIX^e siècle partiellement visibles. C’est d’ailleurs pour admirer de plus près le fossé et les batteries des anciennes fortifications que nous effectuons un détour jusqu’à l’extrémité du Mont, qui ravit les petits comme les grands enfants.

Cheminer aux aguets

Sur le Mont de Pouilley, la forêt a repris ses droits… et la faune également. L’occasion de tendre l’oreille et sortir les jumelles. Outre la mésange nonnette, avec sa calotte noire et son plumage gris, brun et blanc, nous admirons la sittelle torchepot. Dotée d’un long bec et d’un plumage bleu-gris, elle descend souvent des arbres la tête en bas et se déplace par petits sauts.

Nous repérons également le grimpereau des jardins, petit oiseau très dynamique qui tourne autour des arbres pour y grimper. Enfin, le plus coloré de tous est un autre spécimen grimpeur, le pic épeiche. Nous le reconnaissons facilement à son plumage rayé blanc et noir et surtout, sa tache rouge près de la queue.

Au bonheur des rapaces

Après le détour par les fortifications, nous sortons du bois et suivons brièvement la route à gauche, avant de tourner sur un sentier à droite. Une nouvelle partie boisée nous attend jusqu’à ce que nous longions à nouveau prudemment la route en direction de Pirey. Là, nous optons tout de suite pour un chemin qui nous ramène vers Pouilley-les-Vignes.

Nous entamons alors une courte ascension pour gagner une table d’orientation à l’extrémité du Mont. Tous ces passages ouverts et les vues sur la campagne environnante sont idéaux pour observer le faucon crécerelle : avec son manteau roux tacheté, il se reconnaît facilement à son vol stationnaire lorsqu’il chasse. Une belle façon de conclure notre balade, en attendant de prochaines observations.