Reprise de SIBRA par ROCHET Group
La société bisontine SIBRA a été rachetée par le leader français du bracelet de montre. Une success story qui se termine en beauté au poignet de ROCHET Group.
Quand Gérard Simon fonde son atelier de bracelets de montre en cuir en 1990 à Besançon, il est rapidement remarqué par ROCHET Group, le leader français du bracelet de remplacement. Une entente avec son dirigeant de l’époque, Patrick Brunet, va donner naissance un an plus tard à la société bisontine SIBRA (Simon Brunet Bracelet). Cette collaboration fructueuse durera 23 ans, marquée notamment par la création d’une usine commune en Inde, SIBRAMA, toujours en activité aujourd’hui pour la production de grandes séries.
Devenu indépendant en 2013, approchant de la retraite, Gérard Simon propose alors en 2024 à ROCHET Group de reprendre la société SIBRA. Ce rachat s’inscrit dans la stratégie de Charles Brunet, fils de Patrick et actuel président, qui cherche à renforcer sa production française après avoir acquis Bouveret en 2021, spécialiste du bracelet de luxe sur-mesure. Déjà fournisseur d’une centaine de clients, SIBRA permet à ROCHET de consolider sa position sur le segment milieu de gamme et le marché du premier équipement. Les deux ateliers SIBRA et Bouveret seront regroupés début 2025 dans les locaux rénovés de SIBRA, avec un parc machines modernisé. Cette unité de production s’appelle désormais SBM Sibra Bouveret manufacture.
Cette fusion s’annonce prometteuse grâce à une même culture artisanale de qualité et de service. Le siège de ROCHET Group, situé près d’Annecy, assure une distribution mondiale vers plus de 45 pays. Grâce à SIBRA, l’entreprise consolide sa légitimité sur le segment des bracelets en série. BOUVERET couvre le haut de gamme et les montres de seconde main, ROCHET le rééquipement et le SAV, quant à SIBRA, elle devient un pilier stratégique de la fabrication française, en toute complémentarité.
Porté par la vision de Charles Brunet, avec le soutien de son épouse Marie-Laure et d’une équipe engagée, ROCHET Group poursuit ainsi son développement. Pour 2025, le président évoque déjà l’expansion à l’export et de possibles nouvelles acquisitions.
