Notes d’optimisme au 74e Festival de musique
Une rentrée allegretto, comme l’espère l’organisation du 74e Festival international de musique si aucune restriction ne vient bousculer la programmation et les conditions d’accueil. Rendez-vous du 10 au 25 septembre avec la fine fleur du monde musical mais aussi les talents de demain : les jeunes chefs d’orchestre, en lice pour le 57e concours de la discipline.
Le la sera donné comme de coutume aux Prés-de-Vaux par l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté, heureux de retrouver son public pour le grand concert d’ouverture gratuit, vendredi 10 septembre. La musique bretonne sera aussi à l’honneur avec le Bagad Kemper qui suivra l’Orchestre et déambulera le lendemain, dans le centre ville de Besançon.
Temps forts de cette quinzaine : le retour des formations symphoniques, à l’image de l’Orchestre national de Lyon qui rendra hommage à Saint-Saëns aux côtés du grand pianiste Alexandre Kantorow (le 16), victoire de la Musique 2020.
98 musiciens sans chef
« C’est un défi commente Jean-Michel Mathé, directeur du festival. Certains orchestres comptent plus de 80 musiciens alors que le théâtre Ledoux ne pourrait en accueillir que 45 avec le protocole sanitaire ; mais le Passe sanitaire devrait nous permettre de maintenir ces grandes soirées symphoniques ». Grand orchestre mais aussi large défi avec Les Dissonances dont les 98 musiciens joueront Le Sacre du Printemps… sans chef d’orchestre (le 22).
Outre les anniversaires de Saint-Saëns et Stravinsky, on célébrera Beethoven, à l’honneur le 24 avec l’Insula Orchestra qui jouera sur instruments d’époque la 4e Symphonie. Le lendemain, samedi 25, c’est l’Orchestre de Padoue et de Vénétie qui interprétera la 7e Symphonie. Moment attendu : le pianiste Boris Berezovsky, qualifié de « virtuose phénoménal » qui donnera récital (le 12). Sans oublier des concerts gratuits (la Boucle musicale le 11), les concerts de jazz et de musiques du monde qui seront d’autres pépites musicales à ne pas rater tout au long de cette quinzaine.
À la baguette
Ils partirent à 176 aux présélections pour n’être plus que 20 candidats en lice (dont 5 femmes), du 13 au 18 septembre, pour le 57e Concours des jeunes chefs d’orchestre. Ils seront trois finalistes pour l’ultime épreuve, confrontés à l’œuvre de Camille Pépin, la compositrice qui achève sa résidence au festival cette année… mais aussi à la 5e symphonie de Sibelius, au lyrisme passionné. Une finale bouillonnante en perspective !
98 musiciens sans chef
« C’est un défi commente Jean-Michel Mathé, directeur du festival. Certains orchestres comptent plus de 80 musiciens alors que le théâtre Ledoux ne pourrait en accueillir que 45 avec le protocole sanitaire ; mais le Passe sanitaire devrait nous permettre de maintenir ces grandes soirées symphoniques ». Grand orchestre mais aussi large défi avec Les Dissonances dont les 98 musiciens joueront Le Sacre du Printemps… sans chef d’orchestre (le 22).
Outre les anniversaires de Saint-Saëns et Stravinsky, on célébrera Beethoven, à l’honneur le 24 avec l’Insula Orchestra qui jouera sur instruments d’époque la 4e Symphonie. Le lendemain, samedi 25, c’est l’Orchestre de Padoue et de Vénétie qui interprétera la 7e Symphonie. Moment attendu : le pianiste Boris Berezovsky, qualifié de « virtuose phénoménal » qui donnera récital (le 12). Sans oublier des concerts gratuits (la Boucle musicale le 11), les concerts de jazz et de musiques du monde qui seront d’autres pépites musicales à ne pas rater tout au long de cette quinzaine.
Plus d’informations sur le site du festival (réservation en ligne ; ouverture guichets depuis le 1er septembre au Kursaal)
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