Vesontio 2020 : 3 questions à Aline Chassagne, adjointe à la Culture

A l’occasion de Vesontio 2020, parole à Aline Chassagne, adjointe à la Culture, patrimoine historique, musées et équipements culturel


Qu’est-ce que Vesontio 2020 représente pour vous ?

Étant issue du monde scientifique, je suis personnellement assez fascinée par ce domaine. Dans le cas présent cet événement va vraiment réunir les deux champs de l’art et des sciences, qui vont bien ensemble et qu’il ne faut pas séparer. L’archéologie est pour moi un temps de recherche très pointilleux qui fait naître tant d’hypothèses sur l’histoire, l’antiquité, les religions, les mentalités ou l’urbanisme et qui en même temps, nous renseigne en même temps sur notre avenir.


Quel lien faites-vous entre ce passé et notre avenir ?

Quand on commence à creuser, il n’y a pas de limite aux hypothèses que cela génère. Qu’il s’agisse de fragments de 20 siècles ou de moins de 100 ans, ils vont nous livrer des petits bouts d’histoire de notre ville. Les objets découverts donnent à voir les conditions de vie, les modes de vie, l’alimentation, les migrations, l’urbanisme, les matériaux utilisés… c’est, pour une élue, fascinant.


Comment cela ?

A partir du passé, on arrive à voir les maladies, les causes de décès. On sait par exemple que les Mayas ont de plus en plus élargi leurs temples, ce qui a eu des répercussions sur les terres fertiles. C’est une vraie question politique, aux enjeux écologiques évidents. L’analyse des vestiges donne à comprendre notre présent, l’intérêt politique est de ne pas reproduire les erreurs du passé, et ne pas les oublier. Plus ce passé sera documenté, plus il alimentera notre présent et plus notre futur sera riche d’histoire et d’enseignements.

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