Chloé Valentini, Une fille en or
La photo de la victoire aux JO de Tokyo semble déjà un bien lointain souvenir pour Chloé Valentini. Des mois la séparent de ce jour marqué d’une médaille d’or, comme les kilomètres la tiennent loin de Morteau, sa ville natale.
Ayant rejoint l’équipe professionnelle de handball de Metz en août dernier, Chloé enchaine les entrainements et les matchs, la ligue des champions ayant débuté en septembre. Tout ceci laisse donc peu de place à la rêverie. Et pourtant, du rêve, il y en a eu. En était-ce un, quand elle s’est retrouvée à prendre un ascenseur à Tokyo avec Clarisse Agbégnénou ou Teddy Riner ? Ou quand le coup de sifflet a retenti pour marquer la victoire ? La championne olympique garde cependant les pieds sur terre. Elle s’entraine dur, se remet en question en permanence, et garde en tête son objectif qui est d’être sélectionnée une nouvelle fois en équipe nationale. À l’horizon : le championnat du monde en décembre. Si pour l’instant Chloé ne saurait se passer de son GPS dans les rues de Metz, sa carrière semble suivre un chemin tout tracé. Après son entrée à 15 ans en section sportive de handball à Besançon, elle poursuit sa formation au pôle espoir puis au centre de formation de l’ESBF, où, à 22 ans, elle signe pour 4 ans son premier contrat professionnel. Au premier rang de ses supporters : sa famille, en particulier sa grande soeur. Cette bonne étoile qui un jour lui a éclairé le chemin du handball et qui désormais la soutient dans sa carrière, qu’on lui souhaite aussi brillante que sa médaille