Le congrès mondial des professeurs de français à Besançon en 2025

Forte de 180 associations, la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF) est présente dans 140 pays. Son prochain congrès mondial se déroulera dans la capitale comtoise, en 2025. Le point avec Viviane Youx, Présidente de l’Association Française pour l’Enseignement du Français, qui coordonne l’événement.

Après Québec, Durban ou Atlanta, le prochain congrès mondial de la FIPF se déroulera à Besançon. Pourquoi ce choix ?

C’est le CLA qui a contacté notre association, en vue de proposer conjointement une candidature bisontine pour l’édition de 2025. J’avais quelques interrogations concernant la situation géographique de la ville, mais, dès ma première visite, j’ai reçu un accueil exceptionnel. Partout, les portes nous sont ouvertes : tout est possible, tout est facile pour nouer des partenariats… J’ai aussi été séduite par le cœur historique de Besançon.

Comment cela ?

Son centre à dimension humaine répond à nos idéaux d’ouverture sur la société. Je me réjouis à l’idée de voir un millier de participants circuler à pied, de lieu en lieu, plutôt que d’être regroupés dans un palais des congrès excentré. L’histoire de Besançon fait aussi écho à la thématique du prochain congrès intitulé Utopies francophones en tous genres. Avec Fourier, Proudhon ou Victor Hugo, nous sommes précisément en terre d’utopies et de combats sociaux. À travers la question du genre, nous souhaitons notamment aborder les questions d’égalité entre les filles et les garçons concernant l’accès à la scolarité. La mixité sera aussi le fil rouge du congrès, en termes d’organisation et de programmation.

Des premiers rendez-vous sont-ils envisagés, en attendant 2025 ?

Oui, la fac de lettres organisera un cycle de séminaires autour de l’utopie. L’édition 2022 du concours d’écriture Florilège-FIPF devrait aussi être lancée, lors du prochain festival Livres dans la Boucle. D’autres temps forts se profilent avec le collège Victor-Hugo et des acteurs culturels comme La Rodia, la Citadelle ou le Conservatoire. L’idée est de faire vivre le congrès en ville, d’ici 2025. Et je sais que, à cette date, les nombreux adhérents de la FIPF ayant suivi une formation au CLA par le passé auront plaisir à revenir à Besançon.

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