Lumière sur l’extinction de l’éclairage public

Une trentaine de communes du Grand Besançon pratiquent l’extinction de l’éclairage public une partie de la nuit, certaines depuis 2011.

Selon le service Conseil en énergie partagé du Grand Besançon, qui accompagne les communes, l’éclairage public représente entre 30 et 45 % de la facture d’énergie communale. Les municipalités l’ont bien compris et jouent cette carte de l’économie. Mais au-delà de cet enjeu financier, c’est tout un pan de la vie nocturne qui retrouve sa juste place. Les émissions lumineuses perturbent considérablement la faune et la flore, avec un impact sur les interactions, les déplacements, la reproduction…

Un enjeu pour le vivant

Par exemple, quelque 150 insectes meurent prématurément chaque nuit, sous chaque lampadaire allumé.

L’extinction nocturne depuis 2015 nous a permis une économie annuelle d’environ 6 000 €. C’est aussi un enjeu pour le vivant avec la proximité du marais de Saône et la nécessaire préservation de sa faune.

Daniel Huot, maire de Mamirolle

L’expérience montre aussi que cette extinction n’a pas d’impact sur la sécurité urbaine.

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