Didier Hocquet, Microb Harmi*

Le projet Harmi (*Harnessing Microbiomes for Sustainable Development) rassemble 250 chercheurs des laboratoires universitaires de Bourgogne Franche-Comté et des deux CHU autour des microbes, avec un budget de 14 M€ sur 10 ans.

Le Bisontin Didier Hocquet, microbiologiste clinique au CHU de Besançon et au laboratoire CNRS Chrono-environnement, est l’un des deux directeurs adjoints de cette grosse machine.

Cela va nous permettre de mieux comprendre les microbes et leur rôle dans l’environnement, l’alimentation, la biotechnologie. Un des objectifs en médecine est de mieux connaître la circulation des pathogènes entre les personnes, les animaux et l’environnement. En 10 ans, les outils ont déjà considérablement évolué, et nous permettent de tracer finement les bactéries en comparant leur génome. Que pourrons-nous réaliser avec 10 ans de connaissances supplémentaires ?

Au-delà, Harmi, l’un des 15 lauréats de l’appel à projets national ExcellencES, permettra de recruter des enseignants-chercheurs, d’attirer les meilleurs étudiants vers la microbiologie, de former de jeunes doctorants et de développer des plateformes – ces laboratoires universitaires hyper spécialisés ouverts sur le monde de l’entreprise. Harmi fera rayonner la microbiologie vers le grand public et montrera « que ces petits organismes peuvent nous aider à relever certains de nos plus grands défis ».


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