Hôp Hop Hop : un projet d’urbanisme transitoire qui peut en inspirer d’autres

Tiers-lieu occupant temporairement le site de l’Arsenal, place Saint-Jacques, Hôp Hop Hop a
ouvert ses portes en 2018, à l’initiative d’une urbaniste, d’un designer et de trois architectes qui voulaient « faire la ville autrement »
.

« On constatait qu’il y avait de nombreux bâtiments inoccupés dans Besançon et des personnes à la recherche d’espaces pour développer leurs activités ou leurs projets, évoque Anna Otz, architecte. Dans le cadre d’une convention avec le CHU, l’Arsenal accueille plus de 60 résidents – créatifs, artistes, professions libérales… – et il y en a autant sur liste d’attente. » Le site est aussi animé, entre autres, par un café associatif, une recyclerie, un lieu d’exposition et des salles polyvalentes accueillant une cinquantaine de structures.

Les « communs » au service du collectif

« L’intérêt de l’urbanisme transitoire est d’expérimenter les usages dans différents sites et ainsi d’inspirer les acteurs institutionnels pour assurer la transformation de la ville, souligne Anna Otz. Avec le Grand Besançon, nous avons lancé une étude sur les  » communs « , ces biens, matériels ou immatériels, mis au service du collectif qui en assure la gestion. Cela pourra aider une commune ou des citoyens projetant, par exemple, d’ouvrir un café associatif. » Résultat de l’étude en 2023.

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