Nikola : « contempler le présent c’est le vrai bonheur »
La sortie d’un nouvel EP en mars prochain, un nouveau clip, une date solo à la Boule Noire à Paris, on peut dire que Nikola ne « s’ennuie jamais ». Avec une poignante mélancolie qui lui est propre, Nikola allie poésie et musique de son temps, pour mettre de la lumière dans la cruauté du quotidien.
Et lui qui pensait que le monde s’arrêtait au bout de sa rue… Même si pour lui « y’a rien de plus chiant que le bonheur », ce bonheur, on l’entrevoit sur le visage de Nikola. Après des années de lourdeur, il s’est fixé une sorte de mantra à travers son nouveau single au nom évocateur : Y’a rien de plus chiant que la joie. « J’ai du mal avec cette ambiance ultra-positive, quand t’es triste, t’as pas envie qu’on te dise que ça va aller. Dans ce morceau, je parle des épreuves et des galères de la vie que j’ai pu traverser et que maintenant j’ai dépassé, explique Nikola, contempler le présent, c’est ça le vrai bonheur » ajoute le jeune homme. Nikola explore à travers ses textes, la beauté et la fragilité de la vie, notamment en évoquant des thèmes immanents à l’enfance.
« J’avais envie de tirer sur ce fil-là »
C’est aux côtés d’une mère avide de poésie et un père passionné de musique, que Nikola a su qu’il trouverait la force d’évoquer ses émotions dans la musique. « C’est devenu un moyen d’expression. J’ai pu sortir des choses et depuis je n’ai jamais arrêté. Maintenant que c’est sorti, plein de gens se le sont appropriés ». Dans son premier EP, Une saison en enfance, ce dernier nous avait conté son passé. Dans le prochain EP, c’est pareil, mais il tient à y ajouter une dimension collective. « J’avais envie de tirer sur ce fil-là avec plus de lumière, de contraste » expose-t-il.
De Déto à la Boule Noire
Après avoir enchainé les premières parties d’artistes aux quatre coins de la France, en Belgique et même en Tunisie, Nikola donne son premier concert solo le 03 avril prochain à la Boule Noire à Paris. « Les rôles s’échangent » sourit-il. En revanche, en septembre dernier, Nikola a eu l’honneur de jouer sur la grande scène du festival Détonation, à « la maison » comme il dit. Un rêve de gosse qui s’est réalisé. « Je suis allé à ce festival tous les ans, dans la fosse, et je m’étais dit, un jour je serais là. C’était très intense » confie le jeune artiste. Si Nikola ne voulait pas partir, parce qu’il n’y avait que « Besac qui l’écoutait », il semblerait que le jeune homme sait parfaitement où il va.