3 questions à Gabriel Baulieu, 1er Vice-Président de GBM en charge des finances

Quels sont les grands axes du budget 2023 ?

Il témoigne de l’ambition de GBM avec un programme d’investissement de 100 M€, soit un effort supplémentaire de 13,6 M€, par rapport à 2022. Cela porte à 1 milliard d’euros l’investissement réalisé par le Grand Besançon, depuis 2001. Et quand on sait qu’en 2022, 45 % de nos marchés ont été attribués à des entreprises Grand Bisontines et plus de 75 % à des entreprises de la région, cela illustre bien le rôle que nous jouons dans le développement économique et dans l’attractivité de notre territoire. En parallèle, ce budget traduit notre volonté d’être présents auprès des Grand Bisontins, en assurant un service public de qualité.

Vaste programme, alors même que les crises s’enchaînent…

Ces difficultés, nous y sommes confrontés au même titre que les particuliers et les entreprises. Rappelons que la crise sanitaire a impacté nos budgets de près de 14 M€, en 2020 et 2021. Sous l’effet de l’inflation actuelle, les budgets Eau, Assainissement et Transports ont vu leurs coûts de fonctionnement augmenter entre 10 et 28%.

Dans ce contexte, les impôts vont-ils être augmentés pour tenir l’équilibre budgétaire ?

Non ; pour cette année encore nous avons décidé de ne pas modifier les taux de fiscalité à l’exception de la seule CFE (cotisation foncière des entreprises) qui connaîtra une légère hausse de 0,2%, ce qui permettra de nous maintenir au taux national moyen. Par ailleurs, notre stratégie pour maîtriser les emprunts consiste à porter la priorité sur l’autofinancement – couvrant 24 % de l’investissement – et sur nos ressources propres (57 %) sur le budget principal. Cette vigilance explique que nos finances soient restées saines, malgré la période actuelle. Cela nous permet aussi de nous donner les moyens de nos ambitions, alors que d’autres collectivités se voient contraintes de baisser fortement leurs investissements.

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