Un nouveau départ pour l’Antonnoir

En juin dernier, Antonin Borie, l’un des membres fondateurs de l’Antonnoir, un café-concert et bar de nuit incontournable à Besançon, quittait l’aventure. Il laisse sa place à Lucie Rozé et Emmanuelle Petitjean alias Manue.

« Les habitués étaient très inquiets suite au départ d’Anto, mais on garde la même équipe, le même accueil, la même ambiance et la même politique. », rassure Manue Petitjean. Après cinq années de travail et de fêtes, « Anto » a décidé de partir vers d’autres horizons. Le rythme de vie était très dur, le stress persistait et faire trois nuits blanches par semaine, ce n’était plus possible pour lui, nous explique Manue.

Mais pas d’inquiétude, Manue et Lucie reprennent les commandes avec François Michelet et Cyrille Hentzen comme associés. Une évidence pour eux. « Ca me semblait logique comme décision, pour Lucie aussi, elle connaissait tout, le lieu, le fonctionnement… C’est un métier passion. On n’a pas choisi le confort, c’est sûr », plaisante-elle. « Les horaires sont difficiles, la gestion aussi mais c’est le cœur qui parle ».

Quelques changements à l’approche

L’ Antonnoir continue d’évoluer et de nouveaux projets sont en préparation. Manue a tout d’abord souligné leur volonté d’avoir une programmation plus collégiale : « La décision de la programmation se fait à quatre avec Lucie, Cyrille et François. L’objectif est de mixer les couleurs musicales de chacun. On s’ouvre à d’autres genres musicaux, le rap, la jazz, le reggae… ».

Ils souhaitent également rouvrir davantage aux acteurs musicaux locaux, comme cela a été fait durant le Covid-19. Depuis septembre, l’Antonnoir a fait le choix de n’ouvrir que les vendredis et samedis (et exceptionnellement certains jeudis et veille de jour férié). Il y a une vraie volonté de créer des soirées « rendez-vous » comme les soirées déguisées ou les soirées « Battle » (qui arrivent très prochainement…). L’objectif est de montrer qu’il ne s’agit pas uniquement d’un bar de nuit mais c’est avant tout une salle de concert, affirme Manue.

« On est en train de passer un cap. On va prendre de la maturité dans la programmation, on essaie d’évoluer et surtout de recoller aux nouvelles attentes. L’Antonnoir reste l’Antonnoir ! », conclut Manue.

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