Réseau de chaleur : une solution bonne pour la planète et le porte-monnaie
Le Grand Besançon vise à devenir un territoire à énergie positive en 2050. Un objectif qui avance sur deux jambes. D’une part, la maîtrise de nos consommations avec un credo : la meilleure énergie est celle qui n’est pas dépensée. D’autre part, l’augmentation du recours aux énergies renouvelables. Sur ce deuxième point, GBM étudie et accompagne de nouvelles installations : biomasse, biogaz, solaire, éolien, géothermie…
Notre territoire peut aussi compter sur des réseaux de chaleur urbains. Le plus important d’entre eux est en service depuis plus de 50 ans à Planoise, avant d’avoir été étendu aux Hauts du Chazal, puis à Avanne-Aveney. Actuellement, ce « réseau ouest » est alimenté à 70% par des énergies renouvelables (biomasse) et de récupération (incinération d’ordures ménagères).
De quoi apporter aux abonnés – soit 14 850 équivalents-logements – une chaleur à des tarifs compétitifs et stables, en limitant le recours aux énergies fossiles dont la forte inflation pèse sur les budgets, GBM a donc décidé en 2021 d’étendre son réseau de chaleur historique avec l’objectif de desservir 15 000 nouveaux équivalents-logements, d’ici 2030, soit une économie de 16 000 tonnes de CO2 rejetées dans l’atmosphère chaque année ! Sans attendre, de nouveaux raccordements se feront dès cette année.
Au global, le projet représente un investissement de 100 millions d’euros, financé entièrement par les usagers. En effet, les extensions successives seront prises en charge grâce à la vente de chaleur aux abonnés qui bénéficient, quant à eux, d’un chauffage et d’une eau chaude au meilleur coût. Quand les énergies vertes font autant de bien à la planète qu’au porte-monnaie…