Aux Vaîtes, une nouvelle école
Le projet des Vaîtes fera d’autres heureux : les usagers de la nouvelle école Tristan-Bernard qui doit ouvrir ses portes à la rentrée 2028.
« Elle remplacera le site construit en 1971 et qui, devenu vétuste, aurait été trop complexe et onéreux à réhabiliter dans une optique scolaire, sans parler de son emplacement loin d’être optimal, précise Aurélien Laroppe. Directement desservie par le tram, au cœur d’un quartier où les cheminements piétons et cyclistes seront sécurisés, la nouvelle école sera à l’interface des habitations préexistantes et du futur quartier. Une situation idéale pour accueillir les enfants des Vaîtes et ceux des quartiers alentour. »
Ce groupe scolaire comptera 5 classes maternelles, 5 classes élémentaires et 2 classes d’inclusion. Il intègrera également une salle polyvalente partagée avec les associations du quartier. Sa conception sera confiée à une équipe d’architectes, choisie en mars prochain, pour un lancement des travaux en 2026. Au-delà de ce nouvel équipement, le futur secteur résidentiel pourrait également accueillir des commerces et des services de proximité, en complément de l’offre préexistante dans les quartiers voisins des Chaprais et de Palente, et à laquelle s’ajoutent celles de la Boucle et de la zone de Chalezeule, accessibles en 10 minutes avec les transports en commun. « La desserte par deux stations de tram a été un facteur décisif dans notre choix de maintenir la création de logements sur le secteur, souligne Aurélien Laroppe.
Pour la municipalité, il ne s’agit pas de construire à tout prix. Par exemple, nous avons renoncé au programme des Planches-Relançons, en lisière de la forêt de Chailluz, en raison de l’absence de commerces de proximité et de desserte structurante en transports collectifs (environ 500 logements y étaient prévus, ndlr). »
Une Ville Ouverte à la co-construction avec les habitants
Autour de Ville Ouverte – agence d’architecture, d’urbanisme, de programmation et de sociologie –, l’équipe de maîtrise d’œuvre du projet des Vaîtes réunit sept bureaux d’études. Parmi eux, les paysagistes bisontins de Territoires Landscape, l’architecte Boris Bouchet, des écologues, des experts en faune et en flore… Leur mission ? Accompagner la Ville dans la conception, puis dans la mise en œuvre des aménagements du futur quartier, tant au sein des secteurs résidentiels que des espaces de nature.
« Notre travail – qui avancera pas à pas, au fil des rendez-vous de co-construction avec les habitants – est guidé par plusieurs grands principes, explique Lucie Brenon, directrice d’études au sein de Ville Ouverte. En premier lieu, la préservation de l’existant, et en particulier de la biodiversité et des jardins. En cela, nous intégrons les préoccupations citoyennes de sauvegarde des espaces de nature, ayant déjà permis d’améliorer les fondements du projet. Il s’agira aussi de tisser le futur quartier à la ville et de nouer des liens avec les espaces de nature. Une attention particulière sera portée aux usagers et aux résidents actuels du site, sans oublier les conditions d’accueil des futurs habitants à qui le projet offrira de nouvelles solutions en termes de parcours résidentiel. À ce titre, les formes d’habitat restent à définir, mais en écho aux immeubles en R+12 et aux pavillons alentour, il pourrait être intéressant de tendre vers une diversité entre collectifs, logements intermédiaires et maisons de ville. »
