Enfance ailleurs, éducation partout
Originaire du Burkina Faso, bisontine d’adoption, une maman de 5 enfants a remonté les manches pour les jeunes de son village de naissance laissés sans éducation scolaire.
Ils méritent d’apprendre à lire, à écrire, à compter, et de se dessiner un avenir, comme tout enfant en ce monde. Safiatou Paris Dialo a donc créé l’association Les Écoliers de Lougsana. « Je n’ai pas moi-même eu la chance d’aller à l’école », déplore-t-elle. Se demander ce qu’il faut faire ? Oui. Agir, c’est encore mieux !
Grâce à elle, deux classes accueillent depuis 2017 des enfants de 5 à 10 ans qui apprennent le français avec un professionnel de l’enseignement. À Ouagadougou, la capitale, on parle le français ; il faut aussi savoir l’écrire. Si le Peul est la langue maternelle, le plurilinguisme est indispensable.
Aux côtés de l’association et de l’État burkinabé, les parents d’élèves contribuent au financement de cette école loin de tout. Un projet de dispensaire est en outre aujourd’hui à l’étude, en complément de celui de forage d’eau réalisé grâce à l’association « Rêve d’Afrique », pilotée par Julien Paris, fils de Safiatou.
Pour aider Les Écoliers de Lougsana : 06 30 74 24 49 – safidorie@gmail.com