Elle a l’accent et le sourire teintés de soleil. Mais sur le terrain, Lucie Granier se montre sous un autre visage, plus concentré. En juillet l’année dernière, elle signe un contrat avec l’ESBF pour deux ans. Le handball devient alors sa profession, la priorité désormais, devant ses études en information et communication qu’elle reprendra peut-être un jour.

J’ai la chance de pouvoir vivre de ma passion. Il ne faut pas oublier que mon métier est d’abord un jeu, je me rends compte que pouvoir le pratiquer reste un privilège. Maintenant que je suis professionnelle, je tente réellement de mettre en œuvre tout ce que j’apprends, même si je suis encore jeune.

Quand on a 23 ans, le temps s’affiche comme une longue autoroute, ouverte à tous les possibles, tout comme à quelques sacrifices. Originaire de Marseille, Lucie a dû quitter sa famille pour s’installer à Besançon il y a 5 ans, en suivant toujours les traces du handball qu’elle pratiquait déjà petite. Les jambes légères d’une athlète mais le cœur un peu lourd, Lucie fait partie de ces gens qui ont besoin du soutien de leur entourage.

Ç’a été dur pendant un an de m’adapter. En plus, mon métier, c’est de partir donc je vais devoir m’y habituer.

Effectivement, en décembre dernier, Lucie avait intégré l’équipe de France pour les championnats du monde et avait rapporté la médaille d’argent. Une belle réussite, promesse d’une carrière qu’elle souhaite poursuivre à l’ESBF, avec l’espoir un jour de réintégrer l’équipe nationale.

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