Patrick Bontemps : Docteur Justice

Au centre de santé social géré par la Croix-Rouge, les personnes en situation de précarité ignorent sûrement l’identité de celui qui les examine et qui les soigne. Mais prononcez ailleurs « Docteur Patrick Bontemps », et ça fera tilt !

On l’a connu chef du service d’oncologie-radiothérapie au CHU Jean Minjoz, qu’il a quitté récemment. D’autres l’ont côtoyé lors de ses trois précédents mandats à la Ville, ou encore lorsqu’il était vice-président à la Région Franche-Comté à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Depuis 42 ans, l’engagement politique est un puissant adjuvant pour assouvir une soif d’agir.

Je ne souhaite pas être parmi ceux qui demandent toujours des moyens supplémentaires, mais m’engager dans la politique m’a permis d’être dans l’action. C’est cette dualité d’être médecin hospitalier, et en particulier cancérologue, qui m’a amené à rencontrer des gens issus de tous les milieux sociaux, et permis de garder un pied dans la réalité.

Agir, encore et toujours, aux côtés cette fois de la Croix-Rouge, qui s’est par ailleurs impliquée dans la campagne de vaccination, où Patrick Bontemps a pris une part active à Saint-Vit. Toutes les raisons sont donc bonnes pour s’engager dans une cause, notamment celle des réfugiés ukrainiens, accueillis au sein d’un PC médical qu’il coordonne.

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