XRby remet les pendules à l’heure

Il y a plus d’un an Xavier Rousset dévoilait son projet de montre d’art XRby Rose Saneuil le Quetzal à l’occasion des 24h du temps à Besançon. Tombé dans l’horlogerie dès son enfance, grâce à son grand-père puis son père, Xavier Rousset n’en finit plus d’innover. Il vient de mettre en place un nouveau concept d’ « oscillateur-échappement » afin de réduire l’espace dévolu au sein des mouvements de la montre.

Cela fait maintenant deux ans que Xavier Rousset a crée sa marque de « montre d’art » XRby. Un travail minutieux et délicat qui donne des pièces uniques et innovantes tout en mettant en valeur les artisans des métiers d’art. « Ces montres sont des chefs d’œuvre, au sens que cela avait au Moyen-Âge : c’est-à-dire une représentation physique d’un savoir-faire » explique Xavier Rousset. Le mouvement est le même pour toutes, seul le cadran change. « Ces montres sont comme des galeries d’art » appuie-t-il. Je prends plaisir avec mes compétences d’ingénieur en micromécanique, cela me permet de réaliser concrètement ce que j’imagine dans ma tête. C’est aussi une manière de proposer une marque horlogère qui promeut les métiers d’art ». Ces modèles issus de marque de niche ont su susciter l’intérêt des collectionneurs, qui cherchent désormais à ajouter à leur collection, une pièce d’exception.

Derrière le cadran, de la compacité

Car l’exception se cultive. Outre le cadran qui est la face émergée de l’iceberg, ce qui intéresse par-dessus tout Xavier Rousset, c’est la partie immergée, c’est-à-dire le mouvement de la montre. Et c’est là que quelques explications s’imposent. Pour qu’une montre mécanique vous donne l’heure, il y a un mécanisme bien précis à respecter. Une fois le barillet remonté à la main via la couronne dentelée, le ressort emmagasine de l’énergie qu’il va transmettre aux rouages. Et pour que cette énergie, qui est au cœur du fonctionnement du mouvement, soit efficiente, elle nécessite la présence d’un échappement et d’un balancier-spiral. C’est là que l’innovation de Xavier Rousset prend tout son sens : « j’ai essayé de trouver une solution pour réduire la place prise par l’organe résonnateur et l’organe régulateur. J’ai donc posé sur un même axe le balancier spiral et la roue d’échappement, l’ancre servant de lien entre les deux ». Très concrètement, ce système permet de rendre le mouvement mécanique d’une montre plus compact. Une innovation forcément très recherchée dans l’univers de l’horlogerie et de la microtechnique. Ce mécanisme breveté et en cours d’industrialisation sera mis en place dès 2024 sur les montres conçues par la marque et pourrait s’exporter ensuite vers les plus prestigieuses marques horlogères. Le chronomètre est lancé !

Infos pratiques :
Epicerie CO WORK, 2d étage, 6 rue des Boucheries 25000 Besançon
06 16 09 29 12

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