Plastic soldier : action !

En 2012, le petit Erik Sémashkin fuyait l’Ukraine avec sa maman, direction Besançon. Dix ans plus tard, le jeune homme qui se destine à des études dans le monde du cinéma a déjà réalisé son 30e court-métrage, Plastic Soldier a été tourné à Besançon avec des acteurs serbes, résume le cinéaste.

Il traite des tensions entre Serbie et Kosovo, mais aussi bien sûr de l’Ukraine, dont le conflit est devenu d’actualité au moment où nous tournions. Pour autant, l’action n’est pas dans la réalité, mais dans un futur proche, indéfini… » Entre la vision occidentale des affrontements et celle, plus nationaliste des pays en guerre, comment cohabiter ? Celui dont on dit qu’il est le futur Wes Anderson apporte des pistes de réflexion dans son essai, déjà primé et diffusé dans plusieurs festivals, comme en Serbie ce mois de décembre. Commandé par la Ville, un nouveau court-métrage en coproduction avec Fenêtres sur Courts est en tournage actuellement, sur les mêmes sujets.

Sortie prévue le 24 février prochain à Paris et Besançon.

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