® Jack Varlet

Avec son premier album Évidence : Marie-Alice assume son identité de chanteuse, qu’elle a longtemps hésité à afficher, en dépit d’une présence scénique solidement façonnée au sein de la troupe de théâtre Alcyon depuis une dizaine d’années.

« Entre juin et novembre 2021, j’ai enregistré quatre titres au Wild Horse Studio. A la base, je les destinais à la création d’un spectacle parce que je ne me sentais pas du tout chanteuse mais je voulais pouvoir mettre en lumière sur scène mes chansons tout en racontant une histoire. Dans la foulée, j’ai eu l’opportunité de présenter ces premiers titres au festival P.O.T.E. Puis j’ai poursuivi l’enregistrement de l’album qui compte neuf titres. » Sa voix effleure des textes sensibles au style sobre, entre poésie et dialogue intime.

Poursuivant son idée de spectacle, Marie-Alice finit par le monter et le présenter au fort de Chaudanne en juin 2022. « Sur scène, il y a Fred Maggi qui a été l’arrangeur de l’album et Pauline Busetto au violoncelle. Entre les chansons, je déclame la chronique « Un regard qui se perd » de Mustapha Kharmoudi ». La rencontre avec l’écrivain et poète bisontin fut le point de départ de l’affleurement de cette artiste, bénéficiant cet automne de la subvention des Émergences (dispositif de soutien financier à la jeune création de la Ville). Un précieux sésame qui lui ouvrira les portes d’une résidence sur trois jours à la Rodia.

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