Trois questions à Anne Vignot, Présidente du Grand Besançon
Quelles sont les priorités du Grand Besançon en matière d’emploi ?
La situation de l’emploi est globalement plus favorable. Mais on sait qu’il y a de grands écarts entre les Quartiers Politique de la Ville et le reste du territoire en matière d’accès à la formation ou à l’emploi. Et cette fracture s’est encore amplifiée avec la Covid. Dans le Grand Besançon – où le taux de chômage est inférieur à la moyenne nationale –, l’enjeu est de rapprocher toujours plus l’offre et la demande d’emploi : certains métiers sont à pourvoir.
Comment réduire la « fracture » dont vous parliez ?
On a de nombreux métiers en tension. Il faut s’assurer qu’on puisse faire connaitre ces métiers et les formations associées aux personnes en situation de précarité. L’objectif et de leur donner un accès à ces filières via des interlocuteurs qualifiés pour leur remettre le pied à l’étrier. Nos actions, comme la Cité de l’Emploi ou le PAQTE, visent ainsi à coordonner l’action des dispositifs existants, afin qu’ils puissent orienter chaque demandeur d’emploi vers la bonne personne.
Une « mise en réseau » particulièrement essentielle pour les jeunes…
Absolument. C’est pourquoi le Grand Besançon a soutenu la Mission Locale, qui agit en direction des 16-25 ans, à hauteur de 193 000 euros en 2021. La formation est aussi au cœur du PAQTE signé avec les entreprises dont je me réjouis qu’elles s’impliquent autant sur notre territoire : c’est avec elles et nos partenaires – État, Région – que nous
relèverons le défi de l’emploi.
Le dossier
Partie 1
Un nouveau PAQTE* pour l’emploi
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Partie 2
Mobiliser les talents issus des quartiers
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Partie 3
L’immersion professionnelle pour découvrir un métier
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Partie 4
C’est la fête de l’égalité professionnelle
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Partie 5
Grand Besançon Métropole, « Cité de l’Emploi »
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Partie 6
Insertion par l’emploi
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